L’UV-C est un rayonnement ultraviolet à ondes courtes dans la gamme des fréquences optiques, avec des longueurs d’onde plus courtes que la lumière visible par l’homme. Il fait partie du segment non visible de la bande spectrale ultraviolette entre 100 et 280 nm.

Le spectre électromagnétique contient des gammes de longueurs d’onde visibles et invisibles. L’UV-C se situe à l’extrémité des ondes courtes du spectre et est invisible pour l’œil humain. Bien qu’aucune lumière visible, c’est-à-dire un rayonnement, ne soit émise, on l’appelle encore “lumière ultraviolette”.

L’une des principales propriétés de la gamme de longueurs d’onde UV-C spectrale autour de 265 nm réside dans le fait que cette énergie de rayonnement, lorsqu’elle est placée à portée d’une surface, désactive les virus, les bactéries et les spores de moisissure. Les UVC sont donc appelés rayonnements ultraviolets germicides (GUVI – “germicidal ultraviolet irradiation”).

Non, en fait, l’irradiation germicide aux ultraviolets a été étudiée dès la fin du 19ème siècle, et avec un accent sur l’irradiation aux UV-C dès 1930 environ. En 1935, des scientifiques ont prouvé par divers tests la capacité du rayonnement UV-C à désactiver efficacement les microorganismes présents dans l’air. Dans les années 1970, il a été prouvé que le rayonnement UV-C réduit les infections tuberculeuses. Depuis le début des années 1990, la recherche et le développement se sont concentrés sur l’amélioration de l’efficacité et de la sécurité des produits UV-C comme moyen de désactivation des virus et des bactéries. La technologie UV-C est un outil éprouvé et utile pour lutter contre les microorganismes.

Diverses études scientifiques ont démontré une grande efficacité dans la réduction des microorganismes dangereux, lorsque la technologie est appliquée conformément aux recommandations du fabricant.
Exemple : “La mise en œuvre de cette technologie “no-touch” a permis de réduire de manière durable la contamination microbiologique des surfaces dans divers hôpitaux, de réduire les transmissions de contamination et de réduire la propagation des infections bactériologiques résistantes aux médicaments. Dans l’étude de Liscynesky et al. [15] un total de 32 des 238 (13%) “surfaces High-Touch” dans les chambres d’hôpital ayant une contamination avérée par des agents pathogènes de l’infection à C. difficileinfection (CDI) se sont révélées positives après avoir été nettoyées avec des désinfectants. Seule 1 des 238 (0,4%) surfaces testées a été positive après une application de désinfection UV-C (le clavier de l’ordinateur) après que 3 émetteurs composés d’une longueur d’onde de 254 nm aient été actifs pendant 45 min”. [Évaluation d’une désinfection d’une “surface High Touch” avec une lampe LED à ultraviolet C (UV-C) dans les zones critiques des hôpitaux, Beatrice Casini et al, 24 septembre 2019].

Il a été prouvé que l’irradiation germicide aux ultraviolets détruit / désactive les micro-organismes conformément à cette liste. Les doses d’UV-C spécifiées atteignent une efficacité de neutralisation allant jusqu’à 99,9 %.

Dès que le rayonnement UV-C entre en contact avec des microorganismes, des réactions photochimiques sont déclenchées durant l’absorption du rayonnement. Il s’ensuit la destruction de l’ARN/ADN du microorganisme. En principe, l’absorption des photons empêche la réplication (duplication) de l’ARN/ADN.

Comme le Covid-19 est très récent, de nombreux tests sont encore en cours dans le monde entier. Cependant, des recherches récentes menées à l’université de Columbia aux États-Unis ont conclu que le rayonnement UV-C est une méthode efficace pour combattre et inactiver le virus.
Des tests effectués récemment et après le début de la pandémie de corona à l’Institut de virologie médicale de l’hôpital universitaire de Francfort ont également montré que l’irradiation des virus de la corona avec des lampes à décharge UV-C ainsi qu’avec des LED UV-C permettait d’obtenir un taux de destruction des virus pouvant atteindre 99,4 %.
La structure du virus corona SRAS-CoV-2 est très similaire à celle d’autres virus corona, y compris le MERS. Rien ne prouve que le rayonnement UV-C ne devrait pas être une méthode de désinfection efficace pour lutter contre le Covid-19. Il est prouvé que le rayonnement UV-C est une très bonne méthode pour désactiver des virus tels que le MERS ou le SRAS, qui sont étroitement liés au Covid-19.

Les produits UV-C utilisent des lampes à vapeur de mercure à basse pression (Hg) de Philips et Osram. Ces tubes (par exemple T5 et T8) produisent un rayonnement UV-C d’une longueur d’onde de 253,7 nm, ce qui est réalisable techniquement à l’heure actuelle et se rapproche le plus de la gamme la plus efficace pour la désactivation des micro-organismes (260 à 265 nm).

Le verre de quartz des lampes UV-C est équipé d’un filtre qui absorbe le rayonnement en dessous de 250 nm et empêche ainsi une conversion indésirable de l’oxygène en ozone. En outre, les verres sont de couleur légèrement bleutée, ce qui
rend visible l’émission d’UV-C.

Non, contrairement aux autres méthodes de désinfection telles que la chloruration, etc., le rayonnement UV-C ne produit aucun sous-produit, substance ou autre résidu. Selon une déclaration de Philips (fabricant de tubes UV-C), aucun résidu de substances n’a pu être détecté après la désinfection aux UV-C.

Cela dépend du modèle de lampe UV-C (qui définit l’énergie émise pour le rayonnement ultraviolet germicide) et de la durée choisie pour le rayonnement UV-C de la surface à désinfecter. Nous vous invitons également à consulter le manuel d’utilisation des appareils, dans lequel le rapport grandeur de surface / durée d’irradiation UV-C est décrit pour chaque lampe UV-C.

Non, absolument pas!

Non. Pratiquement 100 % du rayonnement UV-C est retenu par le verre des fenêtres (d’au moins 3 mm d’épaisseur). Le verre des fenêtres est composé de différents éléments. L’un de ces composants est l’oxyde de cérium: un composé qui bloque le rayonnement UV-C.
Le matériau utilisé pour la production des tubes UV-C est le verre de quartz, qui ne contient qu’un seul composant de dioxyde de silicium. Cela permet au rayonnement UV-C de traverser. Pour cette raison, le rayonnement généré dans la lampe UV-C peut passer à travers une enveloppe de verre, mais pas à travers une fenêtre. De plus amples informations sont disponibles sur le sitehttps://www.iuva.org/UV-FAQs.

Cela dépend de la nature et de la composition du matériau. Certains plastiques transparents laisseront certainement passer les rayons UV-C, tandis que d’autres ne le feront pas. Il convient toutefois de mentionner que la pénétration efficace des matériaux n’est possible que si les surfaces des matériaux correspondants sont aussi pures que possible (raison pour laquelle le verre de quartz avec un seul composant, le dioxyde de silicium, est utilisé pour la production de boîtiers de lampes). On peut en conclure que la plupart des matériaux transparents ne laissent pas passer le rayonnement UV-C.
Les matériaux opaques / givrés et les tissus tissés étroitement ont également un effet de blocage des rayons UV-C.

La lumière UV a essentiellement un effet de vieillissement sur certains matériaux tels que la peinture, les couleurs des tissus ou certains plastiques. Le polypropylène (PP) et le polyéthylène souple sont des plastiques qui réagissent particulièrement aux rayons UV-C (ainsi qu’aux rayons UV-A et UV-B). Le polyester, par exemple, est en revanche beaucoup plus résistant aux rayons UV.
Les effets du rayonnement UV-C sur les propriétés des matériaux sont similaires aux effets de la lumière naturelle et directe du soleil sur une plus longue période.

Les courtes longueurs d’onde du rayonnement UV-C peuvent provoquer le dépérissement des plantes.

Les objets sensibles, coûteux ou irremplaçables ainsi que les plantes doivent être retirés des pièces avant de procéder à la désinfection par UVC.

Les tubes UV-C ont une durée de fonctionnement moyenne de 9.000 heures (avec une puissance absorbée de 90%).

Sur toute la durée d’utilisation des lampes UV-C, la quantité d’énergie émise diminue lentement mais régulièrement. Après environ 9 000 heures, le rayonnement émis atteint environ 80% à 90% de la capacité énergétique d’un nouveau tube.

Oui, vous pouvez mesurer l’intensité des UV-C soit avec un indicateur papier UV-C, soit avec un radiomètre (par exemple Everfine U-20).

Pour assurer une efficacité maximale, nous recommandons d’essuyer périodiquement les tubes UV-C avec un chiffon de coton légèrement humidifié, doux et propre afin d’éliminer tout dépôt de poussière. Il est également possible d’essuyer la surface des tubes avec une petite quantité d’alcool.

Les tubes UV-C contiennent environ 2g de mercure toxique. Si un tube UV-C se casse, éteignez immédiatement l’appareil correspondant et débranchez le cordon d’alimentation. Ouvrez les fenêtres pour ventiler la pièce et mettez des gants en nitrile pour la manipulation du tube cassé. Les tubes UV-C cassés ou usés doivent être éliminés en tant que déchets nocifs.

Il y a beaucoup de littérature en ligne et nous vous proposons ici une liste de liens:

httpss://media.ies.org/docs/standards/IES-CR-2-20-V1-6d.pdf

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3292282/

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6801766/

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2789813/

www.ies.org/standards/committee-reports/ies-committee-report-cr-2-20-faqs/

www.ies.org/standards/committee-reports/